L'interprétation des textes. Boule de Suif

Dans son essai “Le roman” G. de Maupassant s’est détaché de la théorie du naturalisme en l’opposant au réalisme.

         Dans sa nouvelle "Boule de Suif" il se présente comme écrivain-réaliste, révélateur des morales et sociopolitiques de la société bourgeoise. C’était la première nouvelle signée de son propre nom.

         La nouvelle a présenté Maupassant comme le grand maître du mot. Elle a été publiée en 1880 dans le recueil «Les soirée de Médan». La nouvelle a surpris le lecteur par sa position esthétique à l’égard de la réalité. Maupassant a participé lui-même à la guerre fr.-prussienne. A l’époque ou le gouvernement fr. Cultivait l’esprit revanchard et chauvin, Maupassant raconte la vérité sur les causes de l’échec de la France dans la guerre. C’est la démoralisation morale et politique du deuxième Empire. Plus tard il a crée toute une série de nouvelle sur la guerre fr.- prussienne dans lesquelles il a décrit le patriotisme et l’abnégation des gens du peuple.

         La composition de la nouvelle est très nette et simple. Elle est organisée selon le principe du contraste et du parallélisme ce que facilite la réalisation du but- la description de la démoralisation des classe dirigeantes de l’époque du II-ième Empire.

         La nouvelle comprend 2 expositions : générale qui introduit dans la situation sociohistorique, et la seconde qui fait partie de l’intrigue et qui précède immédiatement le nœud – la collision de Boule de suif et d’honnêtes gens, leur premier contact dans la diligence. Trois jours d’attente à l’auberge approchent le lecteur à la culmination ( l’abnégation, le sacrifice de Boule de Suif) qui est suivie de dénouement (seconde collation dans la diligence). Le nœud et le dénouement sont symétriques: les repos dans la diligence. Cette répétition joue le rôle de contraste; dans les situations analogues le rôle et la position de Boule de Suif opposée . Au commencement de la nouvelle Boule de Suif offre son repos aux voyageurs. Ils la flattent. Cette ligne du sujet se développe jusqu’au pécher, l’abnégation de cette femme, jusqu’à la culmination. La mouvement immense du sujet qui se termine par le second repas dans la diligence découvre le changement des rôles et le vrai visage des bourgeois : Boule de Suif, inutile a tout le monde méprisée, misérable avale en silence les larme de honte et d’illumination. Les 2 repas sont décrit avec naturalisme pour révéler le portrait hideux des bourgeois.

Entre ces 2 passage est située l’épisode de l’attente à l’auberge. La conduite des bourgeois et leur attitude envers Boule de Suif changent à mesure gué la situation change. Ce mouvement du sujet met en relief l’hypocrisie des bourgeois. « Les honnêtes gens » justifient l’action amorale de Boule de Suif en la présentant comme l’abnégation, le sacrifice au nom du sauvetage public.

         L’antithèse: l’hypocrisie, la vénalité d’«honnêtes gens» et patriotisme, l’abnégation, la sincérité et la bonté de la fille publique. Elle trouve son reflet dans la doctrine de la religieuse (p.47). L’idée de la vénalité: les bourgeois sont prêts à vendre Boule de Suif pour s’acheter la liberté et ils parlent de sa vénalité en tant que son métier à elle; c’est pourquoi elle n’a pas de choix.

         La description de la diligence et du paysage (les difficultés du voyage : glisser, souffler, fumer, le fouet).

         La description des portraits des représentants des classes dirigeantes du Second Empire, des représentants de différentes groupes sociaux (pp.20-22).